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Note technique sur le parcours de la pièce et l'ordre des différentes sections 1- l'Introduction (En Blanc) et le Final (En Or) doivent être joués au début et à la fin de l'oeuvre comme prévu, et dans l'ordre où ils sont imprimés. 2 - Pour les "pages" numérotées de I à VIII, le hasard doit déterminer l'ordre dans lequel on les joue, plus exactement à partir de quelle "page" (le plus simple étant de demander à un auditeur (ou auditrice) du public quelle est sa couleur préférée entre les huit possibles, ou bien dans le cas d'un enregistrement, à l'ingénieur du son). Ce choix détermine aussi l'ordre interne des fragments à l'intérieur de chaque "page" de couleur. Par exemple si le choix était "Orange", on commence par les Pages III, et là par le fragment n.3. Puis on joue tous ceux qui suivent (4 à 8), et pour finir celui ou ceux non encore joués, en l'occurence les n.1 et 2. De même pour chaque "page", mais en arrivant à la page VIII, avant de revenir à I et II il faut obligatoirement jouer l'Intermezzo (En Noir). Dans le cas où le parcours débuterait avec la "page" I, En Rose, (après l'Introduction), l'Intermezzo suit bien entendu la "page" VIII et précède le Final, exactement là où il est imprimé. 3 - La troisième situation concerne justement cet Intermezzo dont les huit fragments doivent eux aussi se jouer dans l'ordre déterminé pour les autres "pages" numérotées. - L'aspect "aléatoire" de cette partition doit se limiter strictement au parcours présenté ici. Il n'y a donc que huit versions différentes possibles. Les interprètes sont invités à observer une dizaine de secondes de silence entre chaque page-couleur, mais peuvent enchaîner certains fragments entre eux, surtout lorsqu'ils sont de tempi identiques. Enfin, les métronomes indiqués sont souvent approximatifs; évitons toutefois de trop nous en éloigner. |
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Braises de satin, Votre ardeur Est le devoir. |
Oh jardin d'été! Bonheur inquiet à rester là et guetter et attendre! J'espère les amis, préparé jour et nuit, Les amis nouveaux! Venez! C'est l'heure! C'est l'heure! |
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qui transforme l'évocation mélancolique de ce qui n'est plus en la tristesse déchirante d'une promesse irréalisable. (Milan Kundera - Une rencontre / VI Ailleurs - L'intouchable solitude d'un étranger [Oscar Milosz]) |
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